Matos

Faire son sac – le matériel

Le GABIAN a besoin de très peu de matériel pour pratiquer ces activités, un minimum est malgré tout nécessaire, ne vous inquiétez pas tout rentre dans 1 seul sac à dos !

Une sortie de sport ça se prépare, on ne se lance pas dans l’aventure sans aucune anticipation.

En général on préfèrera une préparation au calme la veille de la sortie, car il faut commencer par mettre une bouteille partiellement remplie au congélateur afin d’avoir de l’eau fraiche toute la journée, et puis vérifier qu’il ne faut pas passer par un magasin avant d’aller au spot, et si votre sortie est prévue avant 7h du matin, pas sur que décathlon soit ouvert… (la boulangerie le sera probablement).

Pour le plus important : l’eau, en plus de préparer de l’eau fraiche comme dit plus haut, n’hésitez pas à charger la voiture (si vous êtes en voiture) de bidons de 5 à 10L, si vous veniez à manquer, de retour au parking vous serez content de trouver de l’eau meme à 35°C, mais aussi cela vous permettra de rincer quelques objets auxquels vous tenez ou simplement d’enlever le sable sur les pieds avant de rentrer dans votre voiture !

Equipez vous, cette pratique a pour avantage d’être très accessible financièrement, avec un budget de 40 € à maximum 150 € si nous n’êtes jamais allé à la plage de votre vie et en récupérant du matériel  déjà existant (masque, palmes…) vous pourrez pratiquer en toute liberté sans freins !

Bien entendu les possesseurs de kayaks et autres paddles pourront profiter comme personne de l’approche des spots voir en découvrir de nouveaux ! Pensez à la location à la journée cela peut-être sympa.

Le soleil est votre ennemi en été, cherchez à vous en protéger, pour cela il y a la protection passive : un chapeau, une casquette pour la marche d’approche, la protection active, type crème solaire (mais ça pollue), et puis il y a la solution quand on sort de l’eau : Moi j’ai opté pour le poncho à capuche, ultra confortable, il me protège à la fois du froid quand on a passé trop de temps dans une eau fraiche, mais aussi du soleil entre 2 montées.

Enfin on me demande souvent, mais quid des chaussons ? Bah n’importe en fait ! On fait un article pour ça !

Rien de pire qu’une sortie qui tourne mal à cause du matos, un sac pas étanche qui mouille clés de voiture, téléphones et papiers ; des chaussons qui rouillent aux endroits sensibles dès le lendemain ; ou pire une pénurie d’eau à 1h de marche du parking par 40°C.

JE PRENDS QUOI ?

LE SAC ETANCHE

Plutôt volumineux, idéalement avec des attaches extérieures pour faire sécher les chaussons et autres affaires mouillées, à partir de 10€ pour des petits volumes nombreux modèles disponibles.

Dans mon sac :

Une gourde d’eau fraiche (au moins 1L/personne pour 4h de sortie)

Un encas (repas, barres énergétiques et autres céréales en fonction de l’heure et de votre régime bien sur)

Des chaussons d’escalade (attention à tous les inserts, anneaux , boucles en acier, celles-ci ne résisteront pas au traitement intensif à l’eau de mer)

Un maillot (avec poches fermées pour prendre du matos ou des déchets trouvés dans l’eau…)

Une serviette (les microfibres sont extrêmement peu encombrantes et font l’affaire, idéalement un poncho à capuche, qui protège à la fois du froid et du soleil)

Un masque (et son tubas le cas échéant, pour bien vérifier les fonds marins avant de sauter)

Des palmes (si vous envisagez de traverser une grande distance ou si vous souhaitez tenter des tunnels sous-marins)

Un téléphone et sa poche étanche (pour appeler les secours ou prendre des photos pour vos followers)

De la crème solaire bio (surtout en début de saison ou pour les sensibles du soleil)

casquette, chapeau, T-shirt anti-UV (mieux que la crème car permanents et non polluants ces attributs sont faciles à emporter et ne prennent pas de place une fois portés

Des chaussures d’approche (marche, basket ou randonnée, plus il y a de crampons au mieux c’est, le rocher est traitre à Marseille !)

Un bout et un mousqueton (ça sert toujours, vous verrez …)

Le topo de psychobloc (dispo en librairies, on en parle ici)